La sécurité devrait être le premier droit des cyclistes. C'est loin d’être le cas en France. A défaut de pistes cyclables sécurisées, nos concitoyens continuent à prendre leur voiture, même pour les petits trajets, l'insécurité étant le premier frein à l'utilisation du vélo.
L'abandon du plan vélo serait une hérésie, à l'encontre de toute logique, au détriment des plus vulnérables sur la route.
Le CoVVED agit pour obtenir des pistes cyclables sécurisées et continues sur les trajets pendulaires. Il demande notamment à la société APRR d’élargir le pont dont elle est responsable, véritable coupe gorge pour les cyclistes, afin de rétablir la liberté de circuler pour tous entre Arc-sur-Tille et Dijon.
L'urgence climatique nous commande d'agir. Que pouvons-nous faire chacun à notre niveau ? Par exemple pour nos petits trajets, préférer le vélo à la voiture. Le vélo, oui, mais à condition de pouvoir rouler en toute sécurité.
Depuis trois ans, le CoVVED demande à la société des autoroutes APRR de rétablir la circulation des cyclistes sur le pont qui traverse l'autoroute A31 sur la D70 en Côte-d'Or. Ce pont très étroit entrave la circulation des cyclistes en mettant leur vie en danger.
Depuis trois ans, la société APRR refuse de prendre en charge les travaux d'élargissement du pont permettant de faire passer la piste cyclable Dijon - Arc-sur-Tille en zone périurbaine sur un axe à fort trafic.
Nous demandons à la société APRR de rétablir la circulation des cyclistes à l'endroit du pont.
Nous demandons à la société des autoroutes APRR d'avoir un comportement citoyen en prenant sa part à l'effort collectif.
Nous demandons à la société APRR, fortement impliquée en tant qu’acteur de mobilités à fortes émissions de gaz à effet de serre, d'assumer ses responsabilités sociétale et environnementale.
Aujourd'hui, chacun doit avoir la liberté de choisir le vélo pour se déplacer sans être contraint de prendre sa voiture par manque de sécurité.
Le parlement européen vient d'adopter une résolution sur le développement d'une stratégie européenne pour le vélo. Le Parlement souhaite débloquer les deux principaux obstacles à l'usage du vélo : le manque de pistes cyclables dédiées et l'absence d’aires de stationnement sécurisées pour prévenir les vols.
Les collectivités locales sont invitées à « accroître considérablement les investissements dans la construction d'infrastructures cyclables séparées ». L'objectif est de doubler la pratique du vélo au niveau européen. Cet objectif ne peut être atteint que si toutes les conditions de sécurité pour les cyclistes sont réunies.
La volonté affichée du Parlement européen confirme qu'à l'heure du réchauffement climatique, le vélo comme mode de transport alternatif pour les trajets courts n'est plus une option, mais une nécessité.
Le gouvernement met les bouchés doubles pour ancrer définitivement la pratique du vélo dans le quotidien des Français. Après le premier plan vélo en 2018, l'Etat lance un nouveau plan vélo et mobilités actives de 250 millions d'euros pour accélérer la transition énergétique.
Le vélo écologiquement vertueux, passe-partout et facile à garer est parfait pour les petits trajets du quotidien. Electrique, il augmente encore son rayon d'action et sa facilité d'utilisation.
Dans le contexte actuel, le gouvernement a bien saisi tout l'intérêt du vélo et le rôle de premier plan qu'il veut lui voir jouer pour atteindre ses objectifs d'indépendance énergétique. Le vélo est un outil idéal pour se passer des énergies fossiles très polluantes. Beaucoup plus sobre que la voiture, il assure nos déplacements en zone urbaine au moindre coût et permet aux ménages de réaliser de substantielles économies.
Mais l'utilisation généralisée du vélo au quotidien ne peut se faire que dans des conditions de sécurité optimum. La sécurité est ici le maître mot. Les pistes cyclables qui relient les territoires sont indispensables pour que chacun puisse prendre sereinement son vélo sans crainte de se faire renverser. Raison pour laquelle l'Etat remet dès 2023, 250 millions sur la table, après les 450 millions déjà alloués aux collectivités pour construire de nouvelles pistes cyclables et des parkings à vélos sécurisés.
Aujourd'hui, les pistes cyclables sont incontournables pour garantir la sécurité de tous.
Piste cyclable Dijon - Arc-sur-Tille : où en sommes-nous aujourd'hui ?
Côté DIJON : L'aménagement du rond-point du 8 mai 1945 est réalisé. Ce carrefour très dangereux pour les cyclistes a été complètement refait par Dijon métropole à la demande de l'association dijonnaise "Ensemble à vélo" et du CoVVED. Il peut maintenant être franchi en sécurité.
Côté VAROIS : La section manquante entre le rond-point de Bois Guillaume et Varois a été ouverte le 7 décembre 2021. Le financement de cette section, demandée par le CoVVED, a été assuré conjointement par le Conseil départemental, Dijon métropole et une aide de la Région Bourgogne Franche-Comté.
Le CoVVED remercie vivement ces trois collectivités qui ont su rapidement répondre à sa requête. Toutes ont compris que le vélo en tant que mode de transport n'est plus une option dans le contexte actuel, mais bien une nécessité. Encore davantage aujourd'hui, avec un coût des carburants fossiles (essence et gazole) proche de deux euros le litre.
Grâce à ces deux aménagements, il est désormais possible de se rendre de VAROIS ET CHAIGNOT au centre-ville de DIJON en restant constamment sur un parcours cyclable sécurisé. Une grande première ! Certes, il reste encore des améliorations à apporter notamment sur la signalisation et le marquage au sol, mais l'essentiel est là : une piste cyclable sécurisée, séparée de la chaussée, qui permet à chacun de se déplacer sereinement à vélo sur cet axe.
Et après, vers ARC-SUR-TILLE et la base nautique ?
Restent à réaliser les aménagements entre VAROIS ET CHAIGNOT, ARC-SUR-TILLE et la base nautique. A la sortie de VAROIS, la piste cyclable emprunte l'ancienne D70 le long de "l'Arc". Le premier écueil pour les cyclistes voulant se rendre à ARC-SUR-TILLE est le franchissement du rond-point à la sortie de "l'Arc". La solution pour éviter de s'engager sur ce rond-point est de faire passer la piste cyclable immédiatement sur la gauche de la chaussée, évitant ainsi aux cyclistes de s'engager sur le rond-point et d'en faire le tour.
Mais il ne sera toujours pas possible aux cyclistes de rejoindre ARC-SUR-TILLE ou la base de loisirs en toute sécurité sans l'élargissement du pont qui franchit l'autoroute A31. En effet, celui-ci est construit trop étroit et ne permet pas le croisement simultané de deux poids-lourds avec un cycliste. Son franchissement est extrêmement dangereux pour ces derniers et rares sont ceux qui osent s'y risquer. Ce pont dans sa configuration actuelle est un obstacle quasi infranchissable pour les cyclistes qui sont littéralement empêchés de circuler librement sur la route départementale D 70, et ce dans les deux sens de circulation.
Ce pont sur l'autoroute A31 doit impérativement être élargi pour pouvoir y faire passer la piste cyclable.
Si, aujourd'hui, la moitié de la piste cyclable DIJON- ARC-SUR-TILLE est réalisée, l'essentiel reste à faire. Plus que jamais, restons mobilisés !
A suivre...
Participez au baromètre des villes cyclables en répondant au petit questionnaire de la FUB (Fédération des Usagers de la Bicyclette) sur le site Internet barometre.parlons-velo.fr
Vous avez jusqu'au 30 novembre prochain pour évaluer votre niveau de sécurité lors de vos déplacements à vélo sur votre commune et sur vos trajets de proximité vers les communes voisines en indiquant les points dangereux qui mériteraient un aménagement.
Les nombreux cyclistes dont le trajet emprunte régulièrement le rond-point du 8 mai 1945 peuvent se réjouir. En effet, la configuration de ce rond-point où la circulation est très dense a été totalement revue pour en sécuriser la traversée.
Alertée par EVAD* et le CoVVED** sur la dangerosité de ce carrefour, Dijon métropole s’était engagée à le réaménager. Aujourd’hui, les travaux sont en voie d’achèvement et les cyclistes peuvent d’ores et déjà s’engager sur ce rond-point avec sérénité.
Dijon métropole a tenu ses engagements et réalisé rapidement les aménagements demandés. Le rond-point du 8 mai 1945 est un point de passage obligé pour tous les cyclistes qui circulent entre Dijon et Arc-sur-Tille. En gommant ce point noir sur leur trajet, Dijon métropole facilite leurs déplacements et améliore leurs conditions de sécurité.
Le CoVVED décerne un satisfecit à Dijon métropole pour cette réalisation qui encourage nos concitoyens à privilégier les mobilités douces en zones urbaines et périurbaines.
* EVAD : association Ensemble à vélo dans Dijon
** CoVVED : Collectif pour les Voies Vertes de l’Est Dijonnais
Le Conseil Départemental a pris la décision d'attribuer à partir du 15 avril 2021 une subvention de 250 € à tout habitant de la Côte-d'Or qui achète un vélo électrique. Cette subvention pourra même être portée à 350 € si ce vélo est assemblé ou produit en Côte-d'Or.
Il s'agit là d'une initiative doublement heureuse qui mérite d’être soulignée. En encourageant l'usage du vélo pour les déplacements courts de préférence à l'automobile, le Conseil Départemental contribue ainsi à la transition écologique de manière concrète et positive. Par ailleurs, cette démarche va profiter également aux entreprises locales et à l'emploi sur le département. Bien vu !
Pour en savoir plus sur les conditions d'attributions de cette aide, rendez-vous sur le site du conseil départemental
Début septembre 2020, Dijon métropole annonce officiellement l'aménagement du carrefour du 8 Mai 1945 avec une enveloppe de 500 000 € pour sécuriser ce rond-point (cf. article du Bien Public du samedi 12 septembre 2020). Enfin une bonne nouvelle pour tous les cyclistes qui doivent passer à cet endroit !
L'aménagement de ce carrefour sur l'axe cyclable Dijon-Arc-sur-Tille était en effet une demande du CoVVED**, réitérée à plusieurs reprises par des courriers adressés au maire de Dijon et encore tout récemment, en août dernier. La requalification de ce rond-point constituait également une demande d'EVAD (Association Ensemble à Vélo dans l'Agglomération Dijonnaise)
En effet, ce carrefour accidentogène est un point noir pour les cyclistes. Son franchissement, à l'intersection des avenues Champollion, Raymond Poincaré, Colonel Prat, boulevard Paul Doumer et rue Jean Moulin est très périlleux et dissuade les cyclistes de s'y engager. Ce carrefour est une véritable rupture sur l'axe cyclable Arc-sur-Tille–Dijon pour les cyclistes entrant dans Dijon ou voulant en sortir.
Les travaux doivent être réalisés rapidement et au plus tard début 2021. Le CoVVED salue cette décision de la métropole qui va permettre de sécuriser l'intégralité du parcours depuis Bois Guillaume jusqu’à Dijon.
Cependant, Dijon métropole doit encore aménager le carrefour de Bois Guillaume sur la route métropolitaine « M 70 » qui, avec le nouveau partage entre département et métropole, est désormais de la responsabilité de cette dernière. L'ouverture prochaine du centre d'entraînement du DFCO va amener sur cet axe un flux accru de circulation, notamment de jeunes gens circulant à vélo. Ceux-ci doivent pouvoir se rendre au centre d’entrainement en toute sécurité. L'aménagement de ce carrefour pour les cyclistes est donc urgent.
Quant au prolongement de cette piste cyclable vers Arc-sur-Tille et la base de loisirs, il est, au-delà du carrefour de Bois Guillaume, du ressort du département. Ce dernier a engagé une étude pour la section Bois Guillaume - Varois et Chaignot, mais à ce jour, nous ne disposons pas encore d'informations précises, ni sur le financement, ni sur la réalisation des travaux.
L'urbanisation croissante de cette partie de l'est dijonnais, notamment des communes de Varois et Chaignot, Orgeux, Couternon et Arc-sur-Tille, avec un trafic qui ne cesse de s'intensifier en parallèle, doit conduire les élus départementaux à répondre à la demande des habitants de ces communes. Le vélo, en zone périurbaine, est désormais un mode de déplacement incontournable en alternative à l'automobile, notamment sur des trajets courts domicile-travail-domicile.
L'édition de ce jour du Bien Public met une nouvelle fois en avant l'action du COVVED sous le titre "Une piste cyclable provisoire réclamée par un collectif".
Le CoVVED réclame aux autorités la mise en place immédiate du tronçon BOIS GUILLAUME - VAROIS.
L'intégralité de l'article peut être consultée sur le site du Bien Public (accès réservé aux abonnés)
Le CoVVED demande au Conseil Départemental la mise en place immédiate, dans un premier temps à titre provisoire et expérimental, du tronçon BOIS GUILLAUME – VAROIS de la piste cyclable DIJON - ARC-SUR-TILLE.
Consultez l'intégralité de l'éditorial de Patrice Hanin.
La liberté de se déplacer à vélo est reconnue comme une liberté fondamentale grâce à la Fédération française des Usagers de la Bicyclette (FUB) qui a déposé un recours auprès du Conseil d'Etat. Ce dernier a tranché en faveur de la FUB.
Ainsi, il a été reconnu que le vélo n'était en aucun cas interdit durant le confinement, dès qu'un déplacement se passe dans le cadre de l'un des motifs autorisés.
Plus de détails sur cette décision historique sur le site de la FUB.
La Fédération française des Usagers de la Bicyclette (FUB) a organisé une grande enquête nationale intitulée "Baromètre des villes cyclables" afin de recenser les besoins réels en pistes cyclables des communes françaises. Cette enquête a pris fin le 30 novembre 2019.
Fédérés autour du COVVED, les habitants de Varois et Chaignot se sont mobilisés pour atteindre l'objectif de 50 réponses permettant à la commune d'être qualifiée et de pouvoir figurer sur la carte de France des pistes cyclables jugées indispensables par les usagers du vélo.
Avec un score de 71 réponses et donc un résultat supérieur de 142% à l'objectif fixé par rapport au nombre d'habitants, Varois est en tête du peloton Bourgogne, loin devant Dijon ! Les aménagements réclamés apparaissent clairement sur la carte avec le tronçon Bois Guillaume - Varois et son prolongement vers Arc-sur-Tille en suivant le tracé de la départementale D70.
Un grand merci à tous ceux qui ont répondu à cette enquête qui confirme la nécessité d'aménager rapidement une piste cyclable sécurisée entre Dijon et Arc- sur-Tille.
L'intégralité des résultats de l'enquête ainsi que la carte détaillée des tronçons prioritaires et points noirs peut être consultée sur le site de Parlons Vélo.
L'édition de ce jour du Bien Public met le projet COVVED en première page sous le titre "Dijon-Arc: piste cyclable en vue ?".
A l'intérieur, une pleine page est consacrée au projet et à son avancement sous l'intitulé "Ils roulent pour la création d'une piste cyclable Dijon-Arc".
L'intégralité de l'article peut être consultée sur le site du Bien Public (accès réservé aux abonnés)
Réalisée par des bénévoles du COVVED durant plusieurs journées au cours des mois de juillet et août 2019, cette enquête analyse la provenance des visiteurs de la Base des Tilles au cours de la période estivale, et révèle des surprises !
Elle s'intéresse également aux raisons qui font préférer à de nombreux Dijonnais le plan d’eau d’Arc-sur-Tille au lac Kir.
L'intégralité de l'étude ainsi que les données chiffrées est disponible pour téléchargement au format PDF.
La demande en faveur de la création d'une piste cyclable entre Arc-sur-Tille et Dijon a désormais recueilli sa 2000ème signature !
Retrouvez plus de détails sur les signataires ici
Moins de 3 mois après sa création, le COVVED a recueilli plus de 1000 signatures en faveur de la création d'une piste cyclable entre Arc-sur-Tille et Dijon !
Retrouvez plus de détails sur les signataires ici
Le COVVED demande une piste cyclable pour relier Arc-sur-Tille à DIJON.
Le COVVED est un collectif créé à l'initiative des habitants des communes de l'est dijonnais. Il a pour objectif la réalisation d’une piste cyclable sécurisée permettant de relier Arc-sur-Tille à Dijon. Séparée de la chaussée, celle-ci suit le trajet de la route départementale D70 et dessert au passage les communes de Couternon, Varois et Chaignot, Saint-Apollinaire. Cette piste cyclable en zone périurbaine a prioritairement une vocation utilitaire pour des trajets dits pendulaires, c'est à dire domicile, travail, domicile. Elle ne saurait être confondue avec les voies vertes destinées au cyclotourisme.
Parallèlement, elle permettra aux très nombreux dijonnais qui fréquentent la base de loisirs d'Arc-sur-Tille de pouvoir s'y rendre à vélo, en toute sécurité. Cette piste cyclable, dont il est question depuis longtemps, est devenue au fil des ans une infrastructure incontournable.
En effet, l'urbanisation croissante de cette partie de l'est dijonnais avec les déplacements quotidiens de ses habitants pour se rendre au travail à Dijon a pour conséquence directe la saturation de « l’Arc » aux heures de pointe. Aujourd’hui la départementale D70 est redevenue une voie de délestage très empruntée. Les cyclistes y circulent de plus en plus nombreux, ce qui n'est pas sans risque pour eux compte tenu de la densité du trafic.
En France, chaque année, environ 150 cyclistes sont tués sur les routes et 4000 sont blessés. La majorité de ces accidents a lieu en zones urbaines et périurbaines. C'est la raison pour laquelle les habitants des communes concernées, réunis en collectif, se mobilisent pour attirer l'attention des élus départementaux et de Dijon Métropole sur l'urgence de ce dossier.
La demande des habitants de l'est dijonnais, fédérés autour du COVVED, correspond à un véritable besoin, celui de pouvoir choisir le vélo pour leurs déplacements de proximité, de préférence à la voiture.
A l'heure où l'Etat, conscient du retard pris par la France, met en place au niveau national un « Plan Vélo » pour aider les collectivités territoriales à financer un certain nombre d'infrastructures « permettant de réduire les discontinuités entre les pistes cyclables et faciliter les franchissements dangereux » * la démarche du COVVED est plus que jamais d'actualité.
A suivre...
* Discours d'Edouard Philippe, Premier Ministre, le 14 septembre 2018 : annonce du Plan Vélo du gouvernement avec une mise en place effective à partir de 2019